J'ai passé une bonne soirée, le concert ne m'a pas déçu.
Déjà première bonne nouvelle, un seul groupe au lieu de deux sur les autres dates françaises a joué avant Paradise Lost : Eyes of Eden.
Le guitariste n'est autre que Waldemar Sorychta, qui a été gratteux chez Grip inc. et qui a produit des albums de Tiamat, Samael, Moonspell, Therion, Lacuna Coil et le dernier Tristania.
Groupe sympathique sans être transcendant, c'est du métal à tendance goth avec une chanteuse, il faut voir ce que ça donne sur disque pour mieux apprécier...
Les deux premières chansons ont été bien accueillies, on s'ennuyait au milieu mais ils nous avaient réservés le meilleur pour la fin du set. Il y a avait quelques fans !
Mention spéciale au batteur qui a bien assuré et à la bassiste au jeu de scène sensuel.
Nous avons attendu vingt bonnes minutes l'arrivée des maîtres du métal gothique, le temps de démonter la batterie de Eyes of Eden (celle de Paradise Lost était déjà installé derrière) et que les techniciens fassent les réglages nécessaires avec en fond de l'ambiant atmosphérique qui passait en boucle.
J'ai pu discuter un peu avec un true fan bien sympathique et ses potes, on a parlé de créer un fan club...
Le groupe arrive et commence par The enemy, le public est au rendez-vous mais problème : on entend à peine Nick Holmes. Le son est énorme, la basse, la batterie, les guitares mais pour le chant c'était peut-être parce que j'étais à deux mètres du chanteur (c'était le cas aussi pour Eyes of Eden, la voix de la chanteuse était sous-mixée).
La chanson que j'attendais le plus, Gothic, est jouée juste après (ils utilisent une bande-son pour le chant féminin, on fait avec).
Les titres s'enchaînent rapidement, il y a une bonne ambiance, Aaron Eady bouge comme un fou, Nick Holmes toujours aussi sobre (quel regard !).
Le concert se termine par Say just words et j’étais pas loin d’attraper une baguette de Jeff Singer…rhaaa !