Yearning

Voici un groupe finnois absolument genial dont je suis grand fan

YEARNING est né de la volonté de Juhani Palomaki (guitares/chants) et Toni Kristian (batterie).Avec l'aide de deux autres musiciens, ils sortent une premiere démo qui en 96 leur permettra de signer sur le label Français Holy records et de sortir l'année suivante leur premier opus "With Tragedies Adorned".Imposant déjà un univers assez particulier mélant doom metal, heavy et gothic,Yearning remet le couvert deux ans plus tard avec leur album chef d'oeuvre "Plaintive Scenes" qui voit s'ajouter au line up originel du groupe une flutiste.Profond, maladif, folklorique et mélancolique à souhait, cet album apporte à yearning une certain renommée.Le chant incroyablement grave et suave de Juhani n'a d'egal que la maestria de Toni à la batterie (l'un des meilleurs batteurs de Finlande!)
Un long silence s'ensuit avant la sortie en 2001 de "Frore meadow", uniquement composé de Toni et Juhani, la musique du groupe deviens plus experime,ntale bien que conservant son ambiance primale.
C'est en 2004 que sort Evershade, le dernier album en date, toujours avec Toni et Juhani qui cette fois reviennent à leurs premieres amours melodiques avec un album qui cumule le meilleur de leurs trois albums précédents.
Le deal signé alors avec Holy records prend fin et le groupe demarre l'année 2005 avec la recherche d'un batteur.Apres un manque de news consecutif et l'implication de Toni dans le groupe Thyrane, sans oublier le crash de leur site internet, on donnais il y a quelque mois Yearning pour Mort...mais depuis janvier un nouveau site à ouvert ses portes annonçant le retour de Yearning avec un album à paraitre en Septembre 2007 chez Holy records...mais sans Toni Kristian apparement ejecté du groupe.

Site officiel: http://www.yearning.cjb.net/

Discographie









Samples dispo sur leur site officiel!

Ah

Je possède uniquement l'album intitulé Evershade, le dernier de leur discographie actuelle donc (plus pour très longtemps si j'en crois Sephiroth), et je dois dire que j'apprécie particulièrement l'écoute de cet album. Il est souvent le bienvenue dans mes oreilles, reposant mais sans être pour autant mou du genou

De Plaintive Scenes, je ne connais que Eyes of the black flame et Unwritten.
Mais ça donne envie d'acheter l'album.

Plaintive Scenes est le meilleur je pense, d'un peu tout les avis.
Frore Meadow est tres ingeal...seule la moitié des titres de l'album servent à quelque chose.Quant à With Tragedies Adorned, il est super sympa mais le chant est un peu faux par moments.

j'ai bien hate d'entendre le nouveau!Juhani Palomaki est un mec tres talentueux!

je poste ici ma chronique de With Tragedies Adorned, si ça peut donner une idée de sa qualité, je posterai les autres egalement.

En l’an de grâce 1996, une petite relique est attendue en provenance de Finlande de tous les Holy Maniacs (addic des produits Made by Holy records, pour le profane).Jalousement exposé dans diverses compilations, le reliquat de Yearning avait alléché les plus enjoués à l’idée d’entendre un album complet de ceux qui avait pondu un tres beau Autumn Funeral (morceau promotionnel) dans toutes les bonnes saintes cremeries.Et c’est en ce temps Jadis d’il y a maintenant presque 10 ans, que Yearning débarqua avec « With Tragedies Adorned », premier album culte des doomeux atmosphériques des plaines désolées du pays des saunas et des pingouins.

Avec ce premier effort, on pouvait dire que les Yearning frappaient fort…Pour l’époque ! Car c’est irrémédiable, l’album a pris son pesant de rides, au niveau du packaging déjà (pochette sympathique mais livret à vomir) mais surtout au niveau du son…Produit avec l’aide d’un Ahti Kortelainen expérimentant ses presque premières armes (l’homme est devenu LA référence de la production finlandaise), le son n’est pas de toute première qualité même s’il est loin d’être déraisonnable la force de Yearning résidait alors (tout comme aujourd’hui d’ailleurs) dans ses compos, absolument merveilleuses et inhabituelles, situées entre le doom, le folklorique et l’atmosphérique. Un bel hommage aux paysages nordiques. Dès le premier titre, le ton est posé : claviers envoûtants, flûte traversière, guitares lourdes et acoustiques se taillent la part belle sur « Remnants of the only delight »…Le tout dans un ton de beauté désolée à faire s’endurcir toutes les glaces éternelles.

Seulement, si Yearning gagne en respect, pour ne pas dire en adoration, devant son ambiance unique et sa capacité à faire suer la moindre émotion, il perd un peu de crédibilité avec son chant…En effet, Juhani Palomäki, bien que possédant un organe d’une profondeur et d’une sincérité incroyable, tombe parfois dans la faux le plus renversant (Un morceau d’un aussi grand pouvoir que « Bleeding for sinful crown » gaché à cause de ça, c’est regrettable…) Ce qui malheureusement casse la magie jusqu’alors des plus palpables…On se rassure en sachant que le suave chanteur possède aujourd’hui un des chants les plus somptueux de la scène Finnoise sans oublier que le sieur s’adonne aussi au chant guttural avec une force des plus détonantes, avec un timbre reconnaissable entre mille et ça, ça n’est pas donné à tout le monde et assez rare pour être signalé.

Sur les huit pistes offertes, certaines sont d’un niveau moindre et plus conformistes, s’éloignant de l’esprit général de l’album, même de Yearning lui-même (‘ The Temple of Sagal », vraiment sympathique morceau mais d’une teinte plus sombre, moins solennel, ou « In The Hands Of Storm », plus « guillerette » et pas spécialement crédible sur la longueur) mais les plus belles pièces que sont « Flown away », son ton désespoir absolu, son énergie et’ Haze of despair », tout en richesse vont vite rattraper le vent soufflant au recoin de cette plaine d’amertume .à noter également, pour clore l’album « Canticum », premier titre d’une longue lignée de titres de clôture longs, Épiques et expérimentaux sur les albums de yearning.

Ce premier album de Yearning comporte des bonnes surprises, voire des surprises indéniables. Maintenant, même sans l’avoir connu à l’époque de sa sortie, on sent que l’âge a pris possession de cette œuvre, peut-être trop mésestimée en son temps et de nos jours, mais qui reste à jamais cultes dans les cœurs de tous les amateurs de Toni Kristian et Juhani Palomaki ( ’ With Tragedies Adorned » est l’un des deux seuls albums du groupe sur lequel les deux larrons sont entourés d’autres musiciens qu’eux).Et puis ne dit-on pas que l’on se bonifie avec l’âge ?

Sephiroth, In Shade of Sorrow

Morceaux favoris : « Flown Away », « Haze of Despair », « Bleeding for the sinful crown », « Remnants of the only delight »

Trés bonne chronique, félicitation, je vais essayer de me procurer ça...C'est mon porte monnaie qui tire la tronche, je vais devoir y installer un piège a rat.

Chronique de Plaintive Scenes


Nous sommes en 1999. Il y a de cela 3 ans, Yearning sortait son premier album, débutant ainsi une carrière placée sous le signe de la sainte Quête des sombres sentiments (ça a l’air pompeux comme ça, mais ça ne s’explique qu’en écoutant leur musique). Avec son second album, il était temps pour Juhani Palomaki, Toni Kristian et leur bande de sortir leur chef d’œuvre. Et une chose est sûre , ils sont parvenus à leurs fins.

« Plaintive Scenes » allait devenir la pierre angulaire du groupe. Non seulement, il serait le dernier album à faire appel à un vrai line-up (Juhani et Toni continuant seuls par la suite), mais il fut celui qui mit tous les fans d’accord. « Plaintive Scenes » c’est l’album de Yearning par excellence. Produit de nouveau par Ahti Kortelainen (qui a fait quelques progrès depuis « With tragedies adorned »), un artwork signé Jean-pascal Fournier et une musique sublimée à son paroxysme. Même si aujourd’hui encore, le son peut paraître quelque peu « démodé », il n’en reste pas moins très efficace et sert la musique de l’album avec respect. Rien que les premières notes de « Naïveté » révèlent d’une maturité particulière. Bien plus symphonique, teinté de folk (la flûtiste de session du premier album a d’ailleurs été recrutée en tant que membre du groupe à part entière) et désespérément relevé par les beuglements, uniques en leur genre (les premiers titres des albums de Yearning sont presque toujours les seuls à comporter de la voix gutturale) de Juhani Palomaki, toujours grand maître à bord de ce vaisseau fantôme qui dérive sur les mers de la solitude.

D’ailleurs, dès le second titre, « Unwritten, », ce bon monsieur confirme et signe ses progrès en chant depuis le premier album. Le style, lui aussi mûrit grandement. Des sonorités inédites et une agressivité neuve au niveau des guitares et de la rythmique (Toni kristian, dont la frappe assommerait un Ogre) assure de beaux jours ensoleillés (d’un soleil noir, bien évidement, comme le démontrent « Grey » et ses claviers oscillant entre prog et funèbre) tandis que des pluies d’atmosphères aux claviers et guitares légèrement heavy plonge l’auditeur dans une foule de sentiments acerbes. La flûte est à l’honneur (‘ Solilony » et la troublante « Eyes of The Black flame ») et Lady Tiina (Flute) se permet même d’assurer des backing…Quasi inexistants (faute à la production, peut être volontaire pour cause d’un chant trop faux). Sans omettre l’éponyme « Plaintive scenes » et son arpège soliste sur la fin…C’est bien clair, dès que la poste commence-on est tentée d’appuyer sur « Forward » pour atteindre ce fatidique passage.
Et l’album se termine comme sur le précédent, par un long titre expérimental et épique, « Nameless », instrumentalement étrange. Suivent même quelques pistes vides de quelques secondes…Erreur ou délire volontaire ? Nous ne saurons jamais.

Avec « Plaintive scenes », c’est à un véritable voyage que nous sommes conviés. Beauté, froideur, légères symphonies et poésie torturée sont les ingrédients qui composent la formule magique du plus bel album de Yearning.
Un chef d’œuvre dont on espère rester prisonnier.

Sephiroth, Nameless in those Plaintive scènes.

Morceaux favoris : « Naïveté », « Plaintive scènes ’ ‘ Unwritten », « Eyes of the Black Flame »

Le nouvel album de YEARNING, Merging into landscapes,est dispo depuis le 15 octobre et il est tres bon!
un melange entre doom et prog assez poussé et conceptuel!

j'avais loupé ce super topic !!!

Très bonnes chroniques qui donnent envie de connaitre : j'ai jeté une oreille sur le tout dernier et la voix est envoutante assez basse et l'ensemble a l'air entrainant.

à quand une nouvelle chronique , sephiroth?

une très belle pochette

Celle de frore Meadow

Parce que Yearning aime prendre son temps, ils nous sortent un album grosso modo tous les trois ans. Et c’est en 2001 que le dynamique duo nous offrait sa troisième offrande. Duo ?et oui, car depuis « Plaintive scenes », Yearning ne se réduit plus qu’à deux membres. Juhani Palomaki et Tony Kristian ayant mis au taquet tous les autres musiciens. Pour plus de liberté ? il y a de quoi en douter lorsque l’on connaît le côté control freak du bonhomme.

Toujours est-il que « Frore meadow » est toujours fabriqué à la même crèmerie avec le toujours parfait Ahti Koretelainen pour mouler à la louche le son étonnant des Finnois…Et si l’album est celui d’un groupe fort réduit, il n’en est que plus personnel…Et ce dernier mot peut parfois être annonciateur de bien des troubles dans la composition d’un album…
« Frore Meadow » est donc fort original, voire un peu trop…Lorgnant bien plus vers les aspects « gothiques » de leurs personnalités respectives, Juhani Palomaki et Tony Kristian ont composé un album parfois fort en rebondissements mais aussi teinté de diverses expérimentations « sous acides » voire de remplissage incompréhensible. Bien dommage, car le titre d’intro « Bleak » est une des plus belles choses que le groupe nous ai offertes. Très énergique (la frappe de Tony Kristian oblige), mélancolique, puissante (toujours les voix gutturales uniques de Juhani comme sur chaque premier titre d’un album de Yearning) et bardée de très beaux samples. Et malgré le ton parfois un peu lancinant des titres suivants (‘ Solitary » au couplet étrange mais au refrain magnifique, « Autumn », dans la plus pure tradition » et le malheureusement trop court « The Fall’), on se surprend à être agréablement entraîné par les compositions de cet album…Il est évident que Juhani n’a jamais aussi bien chanté et son lyrisme transparaît magnifiquement à chaque refrain.

Arrive alors l’instrumentale de mi-parcours, « Years of pain », petit interlude symphonique à l’aspect désolé, répétitive et sans grand intérêt qui annonce la couleur des titres qui suivent, n’excédant jamais les deux minutes trente secondes et étant plus sujettes à expérimentations de bruits étranges et de délires cosmo-atmosphérique qu’à réel débordement artistique. Il faudra attendre la sublime et désespérée « Elegy Of Blood » tout en claviers et guitares doomisantes. Mais les bonnes résolutions ne durent que peu de temps avant le retour des étrangetés avec la pourtant prometteuse « In Strange Slowfooted Fever » et le titre « épique » de clôture « Disappearance », soit neuf bonnes minutes de bruits d’explosions dans le lointain…Encore un délire typique des Finlandais (et je ne parle pas que Yearning…) Piste que personne n’écoutera à moins d’avoir un sens de l’étique musicale très particulière…

Le moins bon album de Yearning, donc…Une pochette qui donne pourtant envie d’y croire, un talent qu’il n’y a plus à prouver mais un délire artistique trop prononcé ou alors un manque d’inspiration flagrant…Mais « Frore Meadow » est tout de même un album qui recèle quelques surprises fortes intéressantes et il serait dommage de ne pas l’écouter afin d’en profiter.

Sephiroth, In Grey they didn’t see the way…

Morceaux favoris : « Bleak », « Elegy of blood », « Solitary ’ ‘ The Fall »