[10] A Line Of Deathless Kings

Rester sans tombe

Le grincement las de mes os
Voix epuisé, tonalités de mort
Bras de fil, la peau fortement dessiné
Une bref vue princière
Le visage est decharné, pâle et mince
Coudé, gris et remplis de péchés

Passez moi
Vin et chanson
Pour que je puisse
Bientot m'en aller

Jette moi, sur la poussiére
Mes os secs, reste sans tombeau
De ma vie, une rose a fleurie
Des pluies, ils viennent, Les coups de vents

L'hiver me hante
Nulle part où se sauver

Ramenez-moi. Comme lorsque j'étais jeune
Dans ses bras nous pouvions voler
Gris, je suis, et tout seul
Je me sens comme si j'étais loin de la maison

La grâce s'est sauvée ici
Mais il est si prés
Dans le mensonge d'ombres
Mon espoir de la vie

Des Ailes noires m'enlacent
Dans leur symphonie
Longues sont les nuits d'hiver
La grâce est tellement loin

Quittés, ils tombent dans le temps
Glissant dans le temps
Les ténèbres arrivent,toujours à temps

Les réponses sur moi
Les ailes d'en haut
Un adieu au mensonge
Adieu mes amours.

L'amour Detruit

Le miel de la romance,
Tellement doux pour nous
A travers le balancement de l'herbe nous courons ensemble,
juste nous
Le miel de la romance, notre festin à nous
Ces bras que j'enlace autour de toi
Ce n'est que nous.

Tes charmes si rares
Ma chair étendu nu
Ensemble, nous osons

J'embrasserai sa bouche et ses yeux sombres
Me perdant librement dans ses yeux sombres
Une chute juste a travers son âme
Son esprit, ses cieux

Nos membres entrelacés
ils viennent de nos esprits
C'est l'espoir que nous trouvons
Les lévres rouges de sa bouche
Ils m'appellent

Son esprit m'appartients
Sa chair, une part de moi
Sa chaleur, sa douceur, sa pureté, à moi!

Je ne manque de rien
Son esprit salut mes pensées

Entrant dans les ténèbres, si proche,
enltrelacés
Nous évadant vers le néant
Et personne ne trouvera

Dans nos bras nous dormons profondemment
Je la raproche de moi, prés de moi, en moi.

Je ne peux être aimé

L'amant a mis un couteau dans ma main
Git ici, c'est mon ordre
Fais ce que je te dis dans ce jeu de sang
Griffes à mon visage, je te laisserai gagner
Je caresse ta chair, cela brule comme du feu
Rosé, souffle doux, et ton désire

Ta peau est tout ce que je désire te prendre
Ton esprit est insignifiant pour moi,
Je le laisserai derrière

Liés ensemble
L'entrelas le plus sombre
Liés pour toujours
Nous serons chastes

Je touche ta chair d'or, ta poitrine d'or
Je navigue sur ta mer d'extase

Dieu, je te veux. Juste soit mien.
Car tu me hantes, tout le temps

Ta douleur, elle me parle
Ta douleur, elle me parle réelement

Ta douleur me parle, et je l'observe
Mes mains, ton cou, ils se saluent dans un enfer affectueux
Cette etreinte que nous avons ne peut durer car cela me tue
Adieu mon amour. S'il te plait va-t-en
Et emporte au loin ma douleur.

Et je marche avec eux

Un Serpent est venu à moi,
Juste devant mes yeux.
J’ai fait attention à la voie de Dieu au dessus de moi.
Il a baissé les yeux sur mes mensonges.

J’ai dit : « Oh, Seigneur, s’il vous plait, aidez-moi,
Je suis sur les rotules. »
« Ton destin t’appartient. » M’a-t-il raconté.
« C’est à toi de le construire. »

Un vent puissant m’attirait,
Fonçait sur ma figure.
Ma chair est violée par ses mains.
Je suis la honte du monde.

Puis, le Paradis s’est ouvert au dessus de moi,
Et en bas, les larmes de Dieu se sont abattues,
Cinglant sans arrêt ma peau,
Mon énorme et infecte carcasse.

Je pensais que j’avais combattu les démons qui erraient au dessus de moi.
Je pensais que j’avais tué leurs mains rouges de sang.
Leurs cœurs battaient encore avec toute leur haine à mon égard.
Leur empreinte brûle toujours dans les tréfonds de mon âme.
Et je marche avec eux.
Ils ont assombri mon âme.

Tes ailes de corbeau

Dans une fuite enflammée, nous quitterions ce manoir.
La Demeure Sacrée, la Maison de Dieu s’effondrera.
Vers la mort, ils vont, avec de la musique et des chants.
Mais notre épouvante doit simplement se poursuivre.

Je sens que notre besoin de manger s’accentue.
Pour notre avidité, nous les regardons saigner.
C’est nôtre heure, les bras réceptifs nous attendent.

Il était couronné d’épines et de souffrances.
Nous avons levé nos mains et l’avons tué complètement.
Gestes cramoisis venus des larmes de la guerre.
C’est pour cela que nous avons été placés ici.

Eden s’effondre. Aie pitié de moi.
J’entends leurs appels,
Debout, et je les ai regardés mourir
Le Paradis rampe. En haut, les ailes se consument
La beauté s’affaisse. Pourquoi me supplier ?

Tes ailes de corbeau sont froissées
Les ténèbres apportent notre dette
Si ce jour était notre dernier
Nos victimes attendent,
Car elles sont innombrables.

Dans une fin enflammée, nous avons rampé sans interruption
Possédés, nous avons vécu pour l’éternité
Sinistres et brûlés dans une pestilence de putréfaction.

Une des filles ravissantes

Ton nom traversera les années de honte
Tes mains, mon visage, l’aspect, le goût

Regarder au combien tendrement ton visage est magnifique
Te blottir dans mes puissants bras,
Mon étreinte ténébreuse

Dans mes bras, je l’ai consolée,
Et elle m’a cherché du regard
Elle pleurait et essayait de se libérer
Elle lisait mon âme
J’ai tenu sa figure dans mes mains et cligné de l’œil
En murmurant à son oreille : « Maintenant, tu es à moi. »

Ses yeux, ses plaintes, mes pensées, elle meurt
S’enfuir, elle peut essayer, mais si elle essaye, elle meurt.

Plus profondément

Une regrettable journée de solitude
Par une mer mouvementée
Que j’ai sillonnée entre ces troubles de désolation
Dans une noire immensité de doutes

Je ne me suis jamais senti si seul
Si misérable, malheureux et déprimé
Je suis tenté par cet épouvantable vent
La misère et les souffrances soufflent

Etoffent les immenses voiles de mon épave
Me dirigent vers une triste finalité
Un horizon de violets et de vermeils
Les eaux tranquilles de mon accueil s’achèvent

Dans le ciel, les nuages noirs guettent
Une tempête me renversera
Et délogera mes entrailles hors de mon corps
Je me noierais certainement

L’inexorable vent se déchaîne
Et semblable à un fouet, me fustige.
La pitié de moi-même m’accable
Mon cœur sombre comme un navire

Me débattant contre le supplice et la douleur
La mer enragée m’engloutit
Je m’abandonne à mon sort
Un fardeau sur mes épaules

Je coule de plus en plus profondément
Je ne savais pas que cela pouvait devenir plus sombre
Le froid est mordant, la pression s’installe
Je crois que je n’ai plus d’importance

Je ne peux indiquer si mes yeux sont ouverts ou fermés
Les eaux accablantes aspirent
La douleur que je ressens d’être en face de ma vie de péchés
Sans aucun doute, le Diable s’ensuivra

L’isolement est une agonie
Pour ceux d’entre vous qui savent
La désolation et la tristesse d’une guerre règnent
Sur mon cerveau, mon corps et mon âme.

Quand les amants meurent et les amitiés s’éteignent
Quand toute la famille repose, oubliée
Les portes de l’agonie vomissent
Tes souvenirs, immondes et nauséabonds

A une telle profondeur désormais, je me sens si engourdi
Je suis dévasté par ma complète déperdition
La culpabilité, l’affliction, l’ahurissante douleur
Elles baigneront mon corps tout entier

J’espère ne jamais revenir à la vie
Oh, Christ, laisse-moi simplement partir
Laisse la mort consumer mon âme médusée
De peur que ma misère ne grandisse

Je pars doucement. Une lueur isolée
M’a déchargé de ma culpabilité
Pour que je rejoigne l’enceinte du plus profond Enfer
Que le Diable lui-même a édifié.

Demeurer sans tombeau
(Préalablement traduite par A doomed lover)

Le craquement de mes os fatigués
Voix harassée, sonorités funestes
Bras de plomb, peau décavée à outrance
Ce n’est plus un spectacle princier
Ma figure est décharnée, blême et mince
Vieux et voûté, souillé de péchés

Accordez-moi
Du vin et des chansons
Car je serai,
Bientôt et depuis longtemps parti

Jette-moi à terre, dans la poussière
Mes os desséchés demeurent sans tombeau
Grâce à ma vie, une rose a fleuri
Des pluies, ils viennent. Les bourrasques soufflent

L'hiver me hante
Nulle part où m’enfuir

Ramenez-moi. Comme lorsque j'étais jeune
Dans ses bras nous pouvions voler
Vieux, je suis, et tout seul
Je me sens comme si j'étais loin de la maison

La grâce s'est envolée ici-bas
Mais il est si proche
Couché dans les ténèbres,
Les espoirs de ma vie

Des ailes noires m'étreignent
Dans leur symphonie
Longues sont les nuits d'hiver
La grâce est tellement loin

Délaissées, elles chutent dans l’espace
En dérivant dans le temps
Les ténèbres surgissent, juste à temps

Descendent sur moi,
Les ailes venues du ciel.
Au-revoir aux mensonges
Adieu mes amours.

Le Sang, Le Vin, Les Roses

Tout le monde la connait,
Connait son nom
La Sirène Mortelle, c'est son jeu
Il veulent être près d'elle
Jouant son jeu
La connaître, Qu'elle est son nom?
Elle progresse parmis nous
Avec un feu ardent
Ses Victimes sans fin, s'empilant de plus en plus haut
Et je cours avec eux,
La masse soulevante
Combattant n'importe qui pour traverser
Je veux son feu,
Son feu ardent,
Sa carresse sombre, son baiser rouge et chaud
Je veux désirer, son feu hurlant,
Du sein blanc laiteux aux tresses de corbeau
Je veux ses nuits, lumières du matin,
Ses jours sans fin, grace stupéfiante.
Je suis sur ses traces,
Chaque jours
Devant, elle glisse,
Je trébuche aveuglément dans son sillage
J'étais témoin des amoureux déchirés par elle.
Des jeunes filles larmoyantes la tuant
Vous ne serez jamais des amoureux quand elle est en ville
Car dans ses yeux, nous nous noyons tous.
Coeurs brisés, nous sautons a Dieu
Et mourons comme des amoureux oubliés de chacun
Je tremble quand elle passe
Seigneur faite la mienne, ou laissez-moi mourrir
Elle me regarde.
Ses Yeux! Ses yeux!
Ils dessinent en moi. Ses pechés. Ses mensonges.
J'ai vu ma dernière nuit
Gloire, quelle vision !
Le sang, le vin, les roses
Et moi, tout blanc neigeux.
Ses mains sur moi,
Cette exctase. C'est paradisiaque,
Je vois Dieu
Je risque un baiser. Un baiser
Un baiser !
J'ai su à partir de là que ma vie était finie.
Porte moi maintenant mon père
Maintenant que mes jours sont finis
Je voudrais tout recommencer
Car elle était l'unique

Tourmentez-moi foutus batards !
Je vous chercherais une fois que je me leverai
Regarde derrière.
Je massacrerai votre âme noircie et sans valeur.

La Douleur Insoutenable de l’Amour

Le dénigrement de notre coté sombre
Causera souvent son soulèvement
Contre nous

Qu’il n’ait pas besoin de mourir
Permet à son esprit de s’élever
De voler

Et si la douleur insoutenable de l’amour ne s’en allait jamais ?
Qu’est-ce que le passage de votre vie
Laissera sur ce monde ?
Et maintenant, que fera ma sombre ruse avec ton corps ?
Nous marchons comme des Dieux, ensemble, à travers l’aube enflammée
Et que faire si l’on aime quelqu’un que l’on ne devrait aimer ?
Quels seront les derniers mots envers toi de ton père agonisant ?
Et maintenant ? Le tableau des jeunes amants est-il terminé ?

Et si la douleur insoutenable de l’amour ne s’en allait jamais ?
Briserons-nous nos cœurs saignant sur les rochers de la solitude ?
Et pleurerons-nous les seigneurs aux cieux qui nous ont abandonné en hâte ?

Du cœur,
Cœur de neige
Vient la glace,
Qui broie le souffle.
De l’âme
Dont l’amour est solide
Vient le froid,
Qui gèle la terre.